Bonus exclusif pour attendre la sortie !

Courant février, cette lettre a été mon ultime tentative pour mettre fin à cette situation toxique, lui dire adieu. J’y exprime mon ras-le-bol de sa manipulation incessante, mon besoin de paix et de liberté. Je voulais qu’il comprenne que je n’étais plus prête à supporter son jeu et que, pour mon bien, il devait lâcher. Je l’ai écrite dans l'idée que ce serait la dernière fois, dans l’espoir qu’il prenne conscience et qu’il mette un terme à ce besoin de pouvoir. Elle a été libératrice. Son ego en a probablement pris un coup, puisqu’il ne l’a même pas montré à ses amis, qui sont pourtant presque autant présents que lui dans l'histoire. Cela a été une étape essentielle pour moi, pour tourner définitivement la page.

Aujourd’hui, cette histoire est derrière moi, et je ne lui accorde plus que la place d’une expérience qui m’a appris des choses. Partager ce texte aujourd’hui me remplit de joie, car il symbolise la fin de mon processus, la guérison.

Et si vous voulez lever le suspense sur le dénouement de l’histoire après la lettre, lisez vite l’extrait nᵒ 23 sorti le 5 juin.

Voici la lettre originale :

Have a Nice LIFE

 À la veille de la Saint Valentin, je ne peux m'empêcher de partager avec toi ces petites merveilles qui me fascinent chez toi, Hans. Prépare-toi, ça s'annonce croustillant :

- La sincérité de tes mensonges, un chef-d'œuvre de manipulation digne des plus grands illusionnistes.

- Ton égoïsme débordant, une performance narcissique, qui ferait pâlir d'envie, n'importe quel égoïste.

- La comédie de ta méchanceté, une pièce que je me lasse de revoir, tellement l'intrigue est d'une prévisibilité affligeante.

- La malhonnêteté de tes intentions, un suspense qui tomberait à plat, même dans le pire des scénarios.

- L'hypocrisie qui embellit ton image, un tableau que les pires artistes, auraient honte de signer.

- La sécheresse de ton cœur, un désert où même les cactus se résignent à mourir.

- Le ricochet de haine que tu provoques, une œuvre d'art du désenchantement.

-Ton talent incroyable, pour transformer l'or en plomb, un alchimiste de la désillusion.

- La désertification de ta subtilité, un paysage aride où les émotions, tout comme ta façade, se perdent dans l'obscurité.

- La discrétion de tes hurlements dans les couloirs, un art que tu as réussi à porter, à un niveau d'incompétence, sans précédent.

- La dévastation comme muse de toute relation, un choix qui ne fait que, renforcer ta réputation.

- Tes mots, qui ne transportent que l'illusion d'un style, un tour de magie raté, qui ne fait rire que les plus naïfs.

- La flamme de ton sang-froid, prête à vaciller à la moindre brise, révélant ainsi la fragilité de ton ego.

Tout cela fait de toi un personnage que même Machiavel, dans sa plus grande jalousie, aurait du mal à envier.

"Voir Venise et mourir, voir Hans et se demander comment on a pu en arriver là."

Avec une bienveillance qui frôle le mépris, prête à te rappeler à quel point tu es remarquablement insupportable. Mais surtout, quand as-tu décidé que l'arrogance était une forme de confiance en soi, et non un camouflage pour tes propres insécurités ?

Sur ce, je m'éclipse, emportant avec moi, le peu de respect, que je portais à ton égard...